Immobilier : ces banlieues qui vont profiter de la concrétisation du Grand Paris

Le développement des transports en commun devrait permettre aux communes aujourd’hui enclavées de se valoriser.

Avec 200 kilomètres de lignes de métro créés, 68 nouvelles gares et 70.000 nouveaux logements par an d’ici à 2030, le Grand Paris Express (GPE) va bouleverser à terme le marché immobilier local. « Des communes qui, aujourd’hui, ne sont pas ou alors très mal desservies par les transports en commun et suscitent en cela peu d’intérêt pour les investisseurs vont connaître dans les années à venir un regain d’attractivité, se félicite Eric Allouche. Car, mieux reliées aux bassins d’activité et d’emplois et/ou aux grands pôles universitaires, elles devraient rapidement voir leur valeur grimper. » A l’image, depuis quinze ans, de nombreuses villes de banlieue, dont la connexion à Paris ajoutée à l’amélioration de leur cadre de vie dope leurs prix immobiliers.

« Montreuil ou Pantin, par exemple, ont vu leur prix prendre respectivement 247 % et 246 % depuis 2001. Quant à Levallois-Perret ou Clichy, ils ont augmenté de 227 % et 222 % », précise Thomas Lefebvre. Un phénomène d’autant plus séduisant pour qui cherche à réaliser une belle plus-value que les tarifs des communes concernées par le chantier du GPE n’ont pas encore enregistré de mouvement spéculatif.

Cet article a été diffusé pour la première fois sur Les Echos. Les Echos |